Mi-juin, nous n' avions pas encore défini la destination de nos prochaines vacances estivales . Elles devaient pourtant
débuter d' ici une quinzaine de jours ! Nous venions d' acquérir notre Defender (voir présentation figurant au bas de
notre page d' accueil) ... Nous savions dès lors qu' elles s' accompagneraient de ce nouveau véhicule, profitant ainsi de cette
opportunité, afin de tester son habitabilité . Nous souhaitions également une destination susceptible d' offrir une aire de
jeux particulièrement bien adaptée à son caractère de "tout-terrain" . Pour une prise en main, nous ne la souhaitions pas trop
dure tout de même . Nous étions confiants quant aux capacités réelles du Defender , moins en revanche concernant nos réactions
de conducteurs novices (exit par exemple, les déserts de sable et leurs franchissements de dunes !) .
Bref, nous recherchions une destination sympa, baignée de soleil et parcourue par des pistes pas trop cassantes .
Pour nous être déjà rendus aux Canaries, nous les jugions plutôt bien appropriées . Nous n' en connaissions que les îles de
Lanzarote et Fuerteventura . Nous nous serions volontiers cette fois, laissés séduire par celles de Gran Canaria, Ténérife,
La Gomera et La Palma . Il n' existe en revanche qu' un unique aller-retour hebdomadaire desservant ces îles depuis le sud
de l' Espagne, si bien que par rapport à nos dates de congés, nous ne pouvions caser que 2 semaines pleines sur place .
Nous jugions le coût de la traversée (1 300€ A/R) trop élevé pour ne pouvoir y séjourner qu' une quinzaine de jours !
Rapidement, la Grèce s' est alors imposée ... cela faisait déjà quelques années que nous n' y étions plus retournés .
Plusieurs précédents séjours nous avaient toujours emballés, sans que nous ne nous en soyons jamais lassés .
Nous avions encore le souvenir de quelques endroits qui nous avaient semblé plutôt sympathiques et que nous n' avions
pu atteindre faute de posséder le véhicule qui nous aurait permis d' y accéder . Les journaux télévisés ne cessaient de diffuser des reportages alarmistes sur les évènements liés à la crise ... Par ailleurs, allant là-bas, dépenser nos euros, et solidaires avec le peuple grecque, nous devenions un peu acteurs de la santé économique du pays (à tout petit niveau, mais quand même !) .
Initialement, nous avions évoqué de retourner visiter le Péloponnèse, étendant le voyage jusque sur une ou deux îles des Cyclades .
Nous constations rapidement que ces dernières méritaient bien qu' on leur consacre un voyage à part entière .
Mais sur quelles îles aller ? Suivant quel enchaînement ? Combien de temps y séjourner ?
Nous n' avions dès lors plus trop de temps afin d' approfondir vraiment le sujet . Nous étions cependant déterminés à nous
rendre sur la mythique île de Santorin, et puisqu' elle était l' une des plus méridionales île de l' archipel, nous options pour un enchaînement plutôt assez logique concentré vers le Sud : Sérifos, Sifnos, Milos, Santorin et Amorgos .
Nous n' avions aucune idée du nombre de jours à consacrer à chacune de ces îles . Aussi, avions-nous envisagé, éventuellement
zapper Amorgos (par manque de temps), ou bien étendre la balade aux îles de Naxos et/ou Paros avant de rejoindre le continent
(si au contraire, nous en disposions encore !) .
Pour affiner cette sélection, nous avons chercher un peu sur le Net, celles des îles collant le plus avec nos principaux centres
d' intérêt . A savoir que nous privilégions la beauté des paysages sauvages, que nous souhaitions un peu randonner au cours de ces vacances, que nous désirions pouvoir disposer d' un réseau de pistes intéressant, que nous n' étions pas contre nous prélasser sur de délicieuses plages (de temps à autres), et que nous souhaitions avant toute chose, éviter les foules !
A votre tour, vous pouvez vous appuyer sur ce tableau (repris dans notre guide) afin de concocter votre propre itinéraire (encadrées en rouge, figurent les îles sur lesquelles nous nous sommes effectivement rendus) :
Nous n' avions pas eu le temps d' étudier de façon approfondie les différentes possibilités de liaisons entre ces différentes îles .
Ainsi, autant avons-nous pu enchaîner sans encombre les quatre premières îles que nous avions prévu visiter, autant, n' existait-il
pas de liaison directe acceptant les véhicules entre Santorin et Amorgos : cette dernière nécessite obligatoirement un transit via
l' île de Naxos ! Cette "correspondance" engendrait alors, une perte financière et de temps, que nous n' étions pas disposés à supporter .
A regrets, nous convenions de ne finalement pas visiter Amorgos (l' île sur laquelle Luc Besson a tourné son film "Le Grand Bleu",
et sur laquelle pourtant, nous tenions tant faire escale !) .
Si nous l' avions su avant de quitter l' île de Milos, alors, nous serions nous très certainement rendus sur celle de Folegrandos avant
de rejoindre celle de Santorin (nous ne l' apprenions qu' une fois parvenus sur cette dernière ; à noter qu' il existe bien une liaison
directe entre Santorin et Amorgos, mais n' acceptant exclusivement que les piétons) .
Nous remplacions finalement la visite d' Amorgos par celle de Naxos .
Une fois n' était pas coutume, alertés par les médias sur les difficultés à s' approvisionner sur place, en argent liquide et l' annonce
des établissements bancaires fermés, nous emportions une somme d' argent que nous jugions suffisante pour couvrir l' ensemble
de nos dépenses au cours de ce séjour .
Nous effectuions l' achat de notre guide de voyage la veille de notre départ .
Nous ne trouvions pas l' édition du "Guide du Routard" qui depuis bien des années
a toujours eu notre préférence .
Feuilleté rapidement dans le magasin, celui proposé par le groupe "Hachette" nous
avait semblé plutôt bien conçu ; son contenu paraissait rassembler toutes les
informations qui nous sont généralement utiles en cours de voyage .
A l' usage, nous l' avons finalement jugé beaucoup trop sommaire, nous y avons
par ailleurs, relevé pas mal d' erreurs, et avons trouvé les recommandations relatives
à certains restaurants notamment, souvent peu pertinentes . En revanche, nous jugions
la partie "introduction" et "présentation de la destination" plutôt bien faite .
Bref, nous ne le recommanderions pas spécialement .
Le "Guide du Routard" comporte également ce même type d' erreur, mais on les
pardonne beaucoup plus facilement, dès lors qu' elles émanent d' un guide auquel
nous sommes depuis si longtemps fidèles !
Nous quittions Grenoble dans la soirée pour rejoindre le port italien d' Ancône, d' où nous devions embarquer le lendemain après-midi afin
d' atteindre la Grèce . Nous avions bien roulé et très peu dormi . Nous y parvenions suffisamment tôt pour envisager y visiter son centre historique . Ancône fut fondée par les Grecs, elle est situé sur le promontoire du Mont Conero et s' ouvre sur la mer Adriatique .
Nous regagnions tout d' abord le haut du col du Guasco, le point le plus élevé de la ville . La Cathédrale de Saint Ciriaco y domine la cité et son port, sa belle façade est constitué de marbre blanc et rose . Nous y découvrions par ailleurs, les restes de son ancienne Acropole et d' un amphithéâtre romain .
Avant de rejoindre le port d' embarquement, redégringolant la colline, nous nous baladions quelques temps encore dans les rues
et ruelles de la vieille ville . Sans être vraiment particulièrement très spectaculaire, cette typique cité italienne nous a permis d' admirer
quelques beaux édifices à l' architecture gothique ... On en fait vite cependant le tour .
Il était désormais temps de prendre place dans la file d' attente des véhicules devant embarquer pour la Grèce ... en ce début de mois
de Juillet, ils n' étaient encore pas très nombreux !
Du coup, les opérations de chargement s' étaient déroulées sereinement, loin de toute l' agitation qui les caractérise et dont
nous étions généralement coutumiers ... A heure prévue, nous quittions le port maritime d' Ancône .
Ayant tardivement réservé cette traversée, nous n' avions pas pu choisir la compagnie sur laquelle nous allions l' effectuer .
Nous avions pour habitude de privilégier la formule "camping à bord" . Elle permet d' avoir à tout moment accès à son véhicule
ainsi que d' y passer la nuit : bien pratique lorsqu' on dispose d' un véhicule aménagé ou lorsqu' on tracte une caravane !
Minoan ne le permet cependant pas . Ayant cette fois opté pour une simple formule "pont", la traversée de 22 heures s' est
révélée plus longue et plus inconfortable qu' à l' accoutumée .
Après un premier arrêt grec à Ingoumenista, nous discernions désormais, se détachant sur l' horizon, le caractéristique profil
du pont Rion-Antirion ...
Long de 2 883 mètres, il enjambe le golfe de Corinthe et la
mer Ionienne permettant ainsi de relier le Péloponnèse à la
Grèce continentale . Nous savions alors, que nous n' allions pas tarder à atteindre le port de Patras où prendrait fin la traversée .
Nous n' avions que très peu dormi pour parvenir jusqu' ici, roulant et naviguant durant près de deux jours . Nous n' aspirions dès
lors plus qu' à nous trouver un petit coin tranquille, proche de Patras ; un de ce petits coins de paradis isolés, situés en bord de mer, où nous pourrions nous baigner en vue de nous rafraîchir, mais surtout, où il était envisageable de récupérer un peu des heures de sommeil précédemment perdues . Nous avions un peu oublié tant les spots de ce type étaient nombreux en Grèce ... Nous n' allions pas tarder
à le dénicher !
L' endroit était particulièrement propice pour que nous y passions une bonne nuit, bercés par le seul bruit du doux clapotis du golfe de Corinthe qui s' ouvrait face à la calandre de notre Defender . Nous ne nous y éternisions cependant pas, désireux de rejoindre les Cyclades au plus tôt .
Il nous fallait rejoindre le Pirée, le port d' Athènes, distant de notre lieu de bivouac, d' environ 200 km . Relié presqu' exclusivement par
autoroute, ils ont très rapidement été avalés ! Hormis leur port de départ, nous ignorions tout des traversées emmenant vers les Cyclades : leurs horaires, leurs fréquences, leurs coûts ... Nous nous dirigions vers le quai n°7 (indiqué comme étant celui depuis lequel il convient
d' embarquer) .
Autour du port, de très nombreuses agences vendent les billets des différentes compagnies assurant les traversées ...
Nous en choisissions une au hasard (elles vendent toutes les mêmes produits à un tarif quasi équivalent) .
Le voyage s' est dès lors successivement poursuivi sur les îles de Sérifos, Sifnos, Milos, Santorin et Naxos .
Pour en découvrir le récit, il vous suffit de cliquer sur les liens correspondants (prochainement : en cours d' écriture ; à suivre !) .
Nous n' avions quasi pas dormi sur le ferry lorsque nous débarquions au port du Pirée à 5 heures du matin .
Après avoir un peu roulé, nous nous accordions un peu de temps de sommeil alors que nous parvenions sur les rives du golfe de Corinthe .
Nous disposions d' une trentaine d' heure avant que ne devoir ré-embarquer à Patras .
Sur la carte ci- dessous, figure l' itinéraire que nous avons suivi entre les ports du Pirée (1) et celui de Patras (4) :
Barbara apprécie particulièrement les sites antiques et les phares .
Aussi, lorsque notre carte mentionnait la présence de l' un et de l' autre, en un même lieu,
nous rendions nous au Cap de l' Héraion (Akrotiri Iraio ) (2) . Nous nous rendions tout
d' abord à son phare occupant le sommet d' un promontoire . Il domine une très adorable
crique aux eaux translucides où nous nous prélassions sur une étroite plage .
Nous y découvrions par ailleurs, quelques épars vestiges de l' antique Héraion, bâtie au cours du VIIIe siècle av-JC, dont le temple
d' Héra Akraia .
Après une très agréable baignade, nous reprenions la route . Nous faisions étape au lac Vouliagmeni et au détroit de Corinthe (3)
où hélas, nous ne verrions aucun bateau s' engager . Approchant de Patras, nous bivouaquions sur une plage .
Parvenus dans le port de Patras (4), nous embarquions sur le ferry qui nous ramènerait en Italie . Nous y parvenions 22 heures plus tard,
après n' avoir une fois encore, que très peu dormi ... Nous avalions cependant assez rapidement les quelques 800 kilomètres d' autoroute
nous ramenant vers Grenoble .
Au total, nous avons parcouru très exactement 3 500 km :
- Trajet aller, de Grenoble à Ancône (Italie), du 02 au 03 Juillet 2015 : 861 km ;
de Patras au Pirée, du 04 au 05 Juillet 2015 : 242 km .
- Île de Sérifos, du 05 au 09 Juillet 2015 : 167 km (3 jours ; moyenne journalière : 55,67 km) .
- Île de Sifnos, du 09 au 12 Juillet 2015 : 158 km (3 jours ; moyenne journalière : 52,67 km) .
- Île de Milos, du 12 au 18 Juillet 2015 : 341 km (7 jours ; 48,71 km) .
- Île de Santorin, du 19 au 22 Juillet 2015 : 220 km (4 jours ; moyenne journalière : 55 km) .
- Île de Naxos, du 22 au 28 Juillet 2015 : 374 km (6 jours ; moyenne journalière : 62,33km) .
- Trajet retour, du Pirée à Patras, du 29 au 30 Juillet 2015 : 342 km ;
de Ancône à Grenoble, du 31 Juillet au 01 Août 2015 : 785 km .
Coût des carburants :
- Tarif généralement observés à la pompe pour 1 litre de gas-oil :
* 1,20 € en France .
* 1,65 € en Italie .
* 1,23 € en Grèce continentale .
* 1,35 € dans les Cyclades .
Coût des péages :
- Tunnel du Fréjus : 44,20€ (catégorie 1 ; itinéraire suivi uniquement au retour) .
- En France (de Grenoble à l' entrée du tunnel) : 15,60€ (catégorie 1 ; itinéraire suivi uniquement au retour) .
- En Italie (de la frontière à Ancône) : 53,60€ (catégorie 1) .
Tarifs des ferrys pour 2 adultes et un véhicule de catégorie 2 (hauteur supérieure à 1,85 m) :
- Traversée Ancône - Patras : 518 € aller et retour ; 22 heures de traversée ; Minoan Lines .
- Traversée Le Pirée - île de Sérifos : 144 € (43€ par personne ; 58€ pour un véhicule de catégorie 2) ;
2h35 min de traversée en speed-boat ; Aegean Speed Lines .
- Traversée Sérifos - île de Sifnos : 45 € (14€ par personne ; 17€ pour un véhicule de catégorie 1, alors que nous avions omis
de préciser les dimensions de notre véhicule) ; 30 min de traversée en speed-boat ; Aegean Speed Lines .
- Traversée Sifnos - île de Milos : 53 € ; 1h de traversée en speed-boat ; Aegean Speed Lines .
- Traversée Milos - île de Santorin : 90 € ; 3h40 min de traversée ; Anek lines . Traversée annulée : report en speed-boat sur
compagnie Sea Jet . Coût : 225 € (52,50€ par personne ; 120€ pour un véhicule de catégorie 2) ; 3 heures de traversée via
l' île de Ios ; écart tarifaire intégralement pris en charge par Anek Lines !
- Traversée Santorin - île de Naxos : 111,50 € (21 € par passager ; 69,50€ pour un véhicule de catégorie 2 ; 52€ pour un véhicule
de catégorie 1) ; 3h10 min de traversée ; Blue Star Ferries .
- Traversée Naxos - Le Pirée : 175,50 € (37,50 € par passager ; 100,50€ pour un véhicule de catégorie 2) ; 6h30 min de traversée
effectuée de nuit ; Blue Star Ferries .
Globalement, nous avons adoré notre séjour estival passé dans les îles des Cyclades dont les paysages ainsi que le climat, correspondent tout
à fait à ceux que nous affectionnons particulièrement . Soufflant inlassablement au cours de l' été sur la mer Égée, le meltem peu parfois se montrer violent . Il présente cependant l' avantage d' écarter les nuages (pas la moindre goutte au cours de notre séjour !) et de rafraichir l' air
en permanence . Ainsi, les températures sont-elles bien plus supportables sur l' ensemble de l' archipel, qu' elles ne peuvent l' être sur le continent par exemple .
Nous y avons trouvé beaucoup d' autres avantages encore : l' ambiance y était beaucoup plus sereine ; bien loin de l' agitation qui animait les grandes villes qu' une crise économique ne manquait pas d' engendrer . Les paysages n' avaient pas été défigurés par la construction de grands centres urbanisés, ainsi n' y découvrions-nous pas de grandes zones industrielles, de grands centres commerciaux, absence totale du moindre Mac Do ... Par ailleurs, il nous est apparu évident que les iliens étaient bien plus respectueux de leur environnement que ne pouvaient l' être les continentaux . Car en Grèce, la situation nous est paru par endroits, vraiment déplorable ... Hors, il n' en est absolument rien sur les îles (nous dressions déjà ce même constat, après nos séjours effectués en Crête et sur Rhodes) ... Bien au contraire !
Il ne nous a pas semblé utile (même en haute saison touristique), de réserver aucun des ferrys effectuant les liaisons entre les différentes îles cycladiques . Généralement, profitant de notre présence au port, nous nous renseignions lors de notre arrivée, sur les dates et horaires des ferrys desservant la prochaine des îles sur laquelle nous avions ensuite, convenu de nous rendre . Nous réservions bien souvent, la veille ou
l' avant-veille, auprès de l' une quelconque des très nombreuses agences délivrant les billets . Il existent de nombreuses compagnies assurant ces traversées, mais leur existence, leurs rotations et leurs horaires, sont sujets chaque année, à de très nombreuses modifications, si bien
qu' il nous est paru bien difficile de se renseigner en amont, sur les différentes possibilités de liaison entre chaque île ?!
Généralement, les touristes étrangers ne se rendent pas dans les Cyclades à bord de leur véhicule personnel (nous n' y avons pas croisé plus
d' une dizaine de véhicules immatriculés à l' étranger !) . Quant à l' usage de véhicules aménagés (type camping-car), il est ici, anecdotique (excepté sur une toute petite partie de la côte Ouest de l' île de Naxos, où nous avons rencontré de nombreux camping-cars de kite-surfeurs
et de windsurfuers) . Revers de la médaille, on ne trouve aucune structure liée aux services de vidange et de remplissage . Ainsi, hormis sur
l' île de Naxos (où elle coule à flot), trouver où s' approvisionner en eau, nous a semblé vraiment très difficile (voir quasi imposible, mieux
vaut-il prévoir !) .
Il est en revanche, vraiment très facile de trouver où stationner pour la nuit : un peu où bon nous semble en fait (respectant bien entendu,
mais comme partout ailleurs, certaines règles de bon sens et de savoir-vivre !) . Nous avons principalement privilégié les bords de mer,
les criques isolées, les petits ports de pêche ... des lieux de bivouacs que nous avons bien souvent jugé, "paradisiaques" ! Nous n' avons
fréquenté aucun camping au cours du séjour .
Sur place, nos postes de dépenses ont quasiment exclusivement été consacrés au carburant et à l' alimentation . Légèrement supérieur
aux tarifs pratiqués en France pour le premier, il s' est révélé bien inférieur concernant le second (notamment dans les tavernes où nous
avons toujours excellemment bien mangé) . Les îles que nous avons fréquentées sont correctement équipées en distributeurs automatiques
de billets (zones touristiques) . Craignant une pénurie, nous avions prévu emporter plus de liquide que nous ne le faisons habituellement ;
si bien que nous n' avons pas eu besoin de nous y rendre . Finalement, ils nous ont toujours semblé approvisionnés, même si, rationnement oblige (limitation des retraits pour la clientèle grecque), il se formait toujours un peu de "queue" devant chacun d' eux .
Chacune des îles cycladiques possède un caractère lui étant propre . Aussi, nous semble t' il un peu dommage de ne se limiter qu' à la visite
d' une seule d' entre elles (beaucoup de touristes ne se rendant bien souvent qu' à l' unique île de Santorin, par exemple !) .
Nous les avons toutes aimées, mais s' il fallait établir un classement, il serait celui-là :
1) Milos ; 2) Sérifos ; 3) Naxos ; 4) Sifnos et en 5)Santorin .
Un classement tout à fait subjectif et personnel, pour lequel nous comprendrions tout à fait, qu' il puisse être tout autre, pour d' autres .
Tout dépend bien entendu, des centres d' intérêt recherchés par chacun ! Nous avons placé Santorin à la dernière place, car nous l' avons
visitée au cours de la saison estivale (selon nous, c' est à proscrire !) ; peut-être occuperait elle une meilleure place si nous nous y étions
rendus à une période plus favorable, durant laquelle la fréquentation touristique est moindre ?!
Bref ... Nous avons adoré ! Tant et si bien que nous avons convenu retourner explorer quelques autres îles en "os" au cours de l' été 2016,
telle celle d' Amorgos ! A suivre ...
(île de Sérifos)
Préambule Ile de Sérifos Ile de Sifnos Ile de Milos Ile de Santorin Ile de Naxos
(en cours d' écriture)