Escapade turque ...

Le 24 Juillet 2010

 

Décidément, nous dormions vraiment très bien dans les Cappadoces  ! Situées sur un haut plateau (1 100m en moyenne),

les températures nocturnes n' y étaient pas trop élevées .

Aux aurores,  à l' extérieur, un bruit attisait ma curiosité ... Dans le champ voisin, des montgolfières s' apprêtaient à décoller .

Avant que ne soit réchauffé l' air à l' aide de brûleurs fonctionnant au propane , de gros ventilateurs fonctionnant eux à l' essence,

gonflaient des ballons ... et çà se révélait plutôt bruyant ! Nous avions affaire à des voisins perturbateurs, et ce, dès cinq heures du matin !

Mais nous n' allions pas nous plaindre, le spectacle qu' ils allaient nous offrir en retour, serait une fois encore, réellement magique !

 

 

Après avoir survolées notre fourgon, les montgolfières se dirigeaient maintenant au dessus des cheminées de fées

de la vallée du Pacha ... Le tableau ainsi composé était tout à fait Sublime !

 

 

A bord de chacune des nacelles accrochée à son ballon, une trentaine de touristes s' entassaient ! Tentés par l' expérience ?!

Bah ! Pas vraiment en fait . Les 180 € réclamés par personne, y étaient aussi certainement pour beaucoup ... cela représentait

une sacrée claque infligée à notre budget alloué pour ces vacances ! Une fois encore seul (le reste de l' équipage terminant sa nuit),

je me régalait du sublimissime spectacle offert depuis le sol ...

 


Bien après que les dernières montgolfières ne se soient posées, l' équipage féminin  de notre attelage faisait enfin surface .

Ensemble, nous nous rendions sur le site de la vallée des Moines, arpenté seul quelques minutes auparavant .

Les moines avaient ici établi leur refuge au sommet des cheminées, dans la partie friable située directement sous le chapeau .


 

 

 

 

Poursuivant notre route, nous parvenions à Cavusin  .

Nous débutions par en visiter l' église de Nicéphore-Phocas,

dite du Grand-Pigeonnier, où de belles fresques étaient encore visibles .

 

A l' autre extrémité du village, se dressait dans la falaise ayant adopté

la forme d' un amphithéâtre, l' ancien village, désormais totalement abandonné .

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons aimé nous y promener, jusqu' à atteindre dans le haut de la falaise,  sa seconde église : Saint Jean Baptiste .

Elle était l' une des plus anciennes de Cappadoce, aujourd' hui en partie écroulée . A l' intérieur, ses murs étaient tapissés

de peintures, malheureusement très endommagées .

Au départ de Cavusin, il est possible d' effectuer de belles randonnées pédestres s' enfonçant dans les décors sublimes

qu' offrent le cœur des Cappadoce . Elles sont l' occasion de découvrir bien d' autres belles églises rupestres encore .

 

 

 

Peu après midi, nous parvenions à Gorëme  et décidions de nous rendre directement

au camping . Le temps de s' y installer, les filles y profitaient de sa piscine . Après avoir

ingurgité un déjeuner vite avalé, nous nous rendions à pieds au musée en plein air de

Gorëme, relativement peu éloigné du camp .

Nous nous situions au cœur des Cappadoces, les paysages que nous traversions,

nous y rendant,  étaient somptueux .

Parvenus au musée en plein air, nous pouvions observer plusieurs églises rupestres

figurant parmi les mieux conservées de la région . Beaucoup de touristes s' y pressaient ...

comme la visite de Zelve, mieux vaut-il prévoir celle-ci en fin d' après-midi !

Personnellement, nous commencions à saturer un peu des visites effectuées de toutes

ces églises creusées dans la roche ; à la longue, nous jugions qu' elles finissaient toutes

par se ressembler un peu . Bien d' autres étaient encore accessibles dans les environs

de Göreme, lassés, nous ne nous y rendrions cependant pas .

 

 

 

Le Kaya Camping  est vraiment confortable, quant à son état de propreté,

il était irréprochable . Situé entre Göreme  et Ortahisar, il jouit d' une position privilégiée offrant une vue imprenable sur un décor caractéristique des

Cappadoce . Nous n' y payions qu à peine la somme de 18 € pour nous 4 ! 

Il propose de beaux emplacements, donne gratuitement accès à l' eau chaude

et à l' électricité, à sa piscine également ; dispose d' un minimarket, d' une cuisine,

de machines à laver ... En revanche, nous y déplorions l' absence d' équipements permettant la vidange des eaux usées ... Aussi, comme souvent au cours de ce

séjour, avais-je du effectuer les vidanges au seau : "même pas grave" !

 

 


Le 25 Juillet 2010


Ce matin encore j' étais réveillé aux aurores par le bruit des ventilateurs gonflant les montgolfières ... Ce matin encore je ne manquais pas l' occasion de me lever afin d' assister à ce sublime spectacle ...



Sous mes yeux, au delà d' un champ de vigne, ce n' étaient pas moins de vingt six montgolfières multicolores qui, dans un élan

quasi-simultané s' élevaient dans le ciel .


 

 

 

Nous quittons le camping pour rejoindre Ortahisar, vraiment très proche .

Ce charmant village était dominé par un énorme piton rocheux, percé de

plusieurs dizaines d' habitations rupestres . Empruntant un escalier

métallique composé de 143 marches, nous parvenions à grimper à son sommet !

Nous y bénéficiions alors, d' un panorama embrassant le village tout entier .

 

Nous avons bien aimé Ortahisar . Un peu moins fréquentée que ne pouvaient l' être

dans les Cappadoce, les villages tels Göreme, Avanos ...  nous lui attribuions

personnellement une atmosphère rurale vraiment paisible qui était loin de nous

déplaire . Sur certaines terrasses ou toits de maisons, témoins d' une agriculture

certainement ancestrale, y séchaient au soleil, des abricots, dont les noyaux

avaient été séparés .

 

 

 

 

LE site le plus emblématique des Cappadoce, LE village incontournable qu' on y visite prioritairement ... est très certainement

celui de Gorëme  ! Son paysage est "hérissé" de cheminées de fées ... Ses habitations troglodytiques ont fait l' objet  de belles

rénovations, transformées pour la plupart d' entre elles, en hôtels ou pensions de haut standing .

 


Tout comme à Ortahisar, Uchisar  est dominé par un imposant piton rocheux criblé d' une multitude de cavités, représentant

autant de chapelles, de monastères, de cellules et d' habitations reliés entre eux par un réseau de tunnels constituant un véritable labyrinthe .

Les 143 marches précédemment gravies à Ortahisar  ne nous incitaient pas à nous lancer à l' assaut des 142 qu' il nous fallait encore escalader pour en atteindre le sommet haut de soixante mètres . Nous jugions l' expérience un peu répétitive et un peu plus délicate, car les touristes, ici un peu plus nombreux, rendaient plus compliqués les manœuvres de croisement et de dépassement .

Dans le vieux bourg, nous y découvrions, au hasard de la promenade, quelques belles façades de maisons anciennes .



Nous prenions désormais la direction des villes souterraines ...



Ainsi, visitions-nous les impressionnantes villes souterraines de Kaymakli  puis de Derinkuyu, toutes deux classées au patrimoine

mondial de l' Unesco . Sur de très nombreux étages, ces villes pouvaient parait-il, abriter jusqu' à 10 000 personnes !

Pour garantir leur autonomie, elles comptent, au centre de la terre, toutes sortes d' échoppes et d' activités telles celles retrouvées

dans les villages traditionnels . Ainsi y découvrions-nous surpris, des étables, des pressoirs, des salles d' étude, des habitations,

des lieux de stockage de denrées alimentaires, des cheminées d' aération, des cuisines, des puits, des églises ...

Entre chaque niveau, une porte coulissante en forme de meule permettait de bloquer la progression des assaillants potentiels .

Un tunnel dont on n' avait pas encore trouvé l' accès, permettait par ailleurs, de rejoindre les deux cités distantes d' une dizaine

de kilomètres .


 

Nous abordions désormais l' extrémité Sud de la Cappadoce . Dès lors, les paysages traversés proposaient un univers beaucoup

moins minéral . Nous nous arrêtions à l' Eglise rouge, une des plus anciennes de Cappadoce . La pause était écourtée par la présence

d' un groupe d' enfants réclamant de manière insistante et de plus en plus menaçante des "Money, Money !" ...

Première et unique expérience de ce type vécue en Turquie .

 


Peu après Ihlara, nous stationnions sur le parking donnant le point de départ de la randonnée dans la vallée d' Ilhara,

que nous envisagions faire le lendemain matin (accès au guichet principal) .



Le 26 Juillet 2010

 

 

La balade de la vallée d' Ihlara  (ou de Péristrema) a pour cadre le fond d' une gorge

à la végétation abondante (essentiellement constituée de peupliers) . Dans ce profond canyon,

taillé par la nature dans le tuf à la suite d' éruptions volcaniques, coule une paisible rivière que

nous suivions indifféremment sur une rive ou bien sur l' autre, celles-ci étant reliées en différents

points, par plusieurs ponts .

Le long du parcours, nous pouvions observer plusieurs églises peintes (une quinzaine au total),

creusées dans la roche, au pieds de vertigineuses falaises .

L' accès au site est payant, mais le billet délivré permet également d' effectuer les visites

de la vallée des Monastères  à Güzelyurt  et au Kale  de Selime .

 

 

 

Nous suivions le lit de la rivière jusqu' à Belisirma  (nous avions parcouru environ 4 km), un paisible village installé dans le fond de la gorge .

Pour le retour, nous suivions la rive opposée à celle empruntée à l' aller . La promenade s' achevait par 360 marches à gravir ; en haut

de celles-ci, nous regagnions le parking où stationnait notre fourgon .

Selime  est un beau village troglodytique (l' orthographe de ce mot ne me pose désormais plus de problème !) .

On y dénombre de nombreuses cheminées de fées dépourvues de chapeau . A l' extérieur du village, a proximité du Kale,

nous nous promenionsons dans un sympathique et typique petit hameau à vocation agricole .

 

Le Kale  de Selime  est un ensemble monastique creusé dans le flanc de la falaise ou dans des cônes isolés . Nous saturions un peu

concernant ce type de visite ! Le billet précédemment acheté pour la vallée d' Ihlara, lui donnant également accès, nous nous y rendions cependant ... Bien nous en a pris, il a été un de nos sites que nous ayons préféré !

 

La visite de cette étonnante région de Cappadoce s' achevait ici ... Et après "où k' on va ?" .

Assez rapidement, nous prenions la décision d' effectuer une diagonale Sud-Ouest afin de rejoindre les bords de la Méditerranée,

un peu avant que nous n' atteignions la ville de Antalya . Nous aurions volontiers pris un itinéraire orienté plus au Sud,

nous jugions cependant ne pas en avoir temps ... ils nécessitaient trop de kilomètres à parcourir !

 

Avant que nous n' atteignions la ville de Konya, nous traversions le plateau aride d' Anatolie, essentiellement caractérisé par la présence d' un immense lac salé  .

Cette ancienne route de la Soie  était jalonnée de caravansérails plus ou moins en ruine .

Nous avions prévu faire étape à celui de Sultanhani, un des mieux conservé, mais nous

le louperions !

 

A Konya, nous visitions le tekke de Mevlana, un ancien couvent de l' ordre des derviches tourneurs .

Le bel édifice abrite aujourd' hui un musée où beaucoup de pèlerins se recueillaient dans le mausolée contenant plusieurs tombeaux . Jolie visite au cours de laquelle il nous était cependant interdit de

prendre la moindre photos !

 

 

 

 

 

Près d'un lac ... Nous nous étions ce soir là, endormis !

Depuis la route, nous avions suivi une étroite piste longeant un lac artificiel . Nous en épousions les contours sur quelques

kilomètres avant d' y stationner pour passer une bien paisible nuit . Dans la soirée, un gendarme à moto nous rendait une

petite visite ... "No problem !" nous indiquait-il .

 


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